Je vis un dimanche troublé et je vous imagine traversant étrangeté, inquiétude, frustrations...
Prenons le temps de ce billet pour sonder ce qui est là en nous.
Des peurs !
Respirons. Remontons à la source.
De quoi parle ces peurs ?
La peur de la maladie et l’obsession de la contamination évoquent notre envie de prendre soin de nous et des autres. Renouons avec nos savoirs ancestraux pour soutenir notre santé. Mangeons sainement, aérons-nous, reposons-nous.
L’angoisse de l‘isolement et la frustration des rencontres reportées signent nos aspirations à être en lien avec ceux que nous aimons. Écrivons-nous.
La crainte du manque d’argent, de nourriture figurent notre ambition à satisfaire chaque besoin. Découvrons le minimalisme et ses ressources.
La peur de ne pas être à la hauteur pour enseigner à nos enfants privés d’école reflète notre recherche du meilleur pour eux. Faisons confiance en leur soif naturelle d’évolution. Retrouvons la source des pédagogies alternatives, l’art de saisir toutes les occasions pour nourrir le plaisir d’apprendre des enfants.
La peur de ne pas savoir pointe notre souci d’exigence. Acceptons d’ignorer tout en explorant livres et internet pour découvrir et offrir une ouverture.
La confusion à trop entendre diverses informations divergentes révèle toute l’importance de la clarté et de la fiabilité de nos communications. Déconnectons des médias racoleurs, parlons justement.
Le sentiment d’insécurité sociale s’origine dans notre souhait de protection. Choisissons de prendre soin de soi et des autres, avec douceur naturellement.
En ce dimanche troublant, accueillons ce qui est, prenons soin de notre essentiel.
Je souhaite exprimer, avec ce billet, mon immense gratitude à Alain et au groupe de communication non-violente que je fréquente.
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