Sous cet érable dans un jardin parisien, une infusion de gingembre comme un souvenir indien, l’envie d’écrire est là !
Voici plusieurs dimanches que je ne suis pas venue à votre rencontre. Une pause pendant laquelle j’ai laissé décanter, sans y penser vraiment, la question qui me taraudait en juillet du cadre du billet du dimanche.
J’avais façonné cette contrainte d’écriture, 18 mois plus tôt, pour ne plus laisser mes écrits s’éparpiller sans laisser de traces.
Mais le deuxième printemps a vu mon écriture se disperser dans un vent d’amitiés bavardes.
Cet été, j’ai griffonné de la prose sur les sous-mains en papier des restaurants, j’ai poli des haïkus dans un joli carnet, envoyé des cartes postales. L’envie d’écrire était là, chaque jour, sauf le dimanche.
L’automne approche et un rendez-vous au jardin m’amène à partager un acrostiche. Puis comme un secret bien gardé par Paris, dans une courée ombragée, dans les reflets d’une jolie verrière accotée à la maison où reposent les romantiques, les mots ont retrouvé un chemin vers vous.
J’imagine nos retrouvailles improvisées, le temps d’une pause dans nos journées.
Je souhaite saisir les mots et vous les offrir pour créer des instants suspendus, des occasions de pleine présence à soi.
Comments