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Photo du rédacteurLaetitia Bailly

incertitude

semaine 27 : Incertitude


Ce matin, ce billet était tout aussi incertain que la météo.


Dans une trouée de ciel bleu, une part de moi avait envie de faire résonner la gratitude. En effet, vendredi soir, j’ai accueilli un joli présent, comme une déclaration d’amour. XXX, dans notre sangha de Communication non violente *, me confiait que les mots, les pistes et les partages de mes billets lui procurent de la joie le dimanche soir. Je jubile de savoir que mon aspiration à faire découvrir les chemins de la psychologie positive ouvre des voies chez certains qui me lisent. Alors, je suis aujourd’hui encouragée à donner un écrit nourri et nourrissant pour vous entraîner dans les méandres de cette science du bonheur.


Dans les bourrasques du suroît, une part de moi procrastinait. Les tensions mentales et émotionnelles me pesaient fort ce matin. J’avais le dos noué, un grand besoin de relâcher ma vigilance. En effet, les incertitudes des jours passés ont capté mon attention, m’ont amenée à ressasser. Alors ce matin, je n'avais pas l’élan à cogiter sur un billet du dimanche. J’avais besoin de repos, de ressourcement, d’harmonie, de simplicité, d’amour.

J’ai dormi tard. J’ai lu longtemps avant d’ordonner ma maison. Nous avons mangé des pâtes avec un ami des garçons puis nous sommes allés promenés main dans la main sur la plage.


Sur la plage, nous sommes giflés de sable, éblouis de soleil, secoués par les conditions de la journée. Nous cherchons d’abord à nous ancrer au sol, à retenir nos cheveux. Les nuages eux glissent dans le ciel poussés par un chaleureux vent de sud-ouest. Nous lâchons enfin prise et nous laissons pousser dans un couloir de vent jusqu’à une douceur en cornet glacé. Ensemble, nous imaginons un cinéma à la maison pour finir ce dimanche. Le choix du film est encore incertain ! Mais l'imprévisibilité peut augmenter le bonheur car notre esprit est attiré par ce qui est intrigant pour le pire ou le meilleur.


Maintenant, que ce billet s’écrit, l’incertitude garde son pouvoir à captiver l’esprit. Je pense à vous, à vos doutes, à vos hésitations. Je vous souhaite de cheminer sous le vent jusqu’à l’inspiration.



* Un nouvel atelier ouvrira en septembre avec Un pas sur son chemin


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