Cinquante-deux semaines avant ce jour, pour passer de l’envie à l’acte d’écrire, je me lançais le défi de publier chaque dimanche un billet.
Voici venu le dernier dimanche de l’année !
Permettre aux mots de structurer la pensée fut un délice contemplatif. Quelle joie de découvrir que chaque instant pouvait être le début d’un billet. J’ai écris comme je médite. J’ai pris plaisir à vous partager, avec mes mots, des morceaux de me vie qui j’espère ont fait résonner les vôtres. Je me suis plu à vous imaginer me lire dans le calme d’un dimanche finissant.
Ces billets ont mis fin à mon blues du dimanche soir. Ils ont embelli mes débuts de semaines de vos gentils mots de lecteurs. Je souhaite vous remercier d’avoir partagé cette expérience, de lui avoir donné le souffle pour toute une année. Alors, je veux vous partager le secret du Bruit de l’Eau.
Ce dernier dimanche de l’année, comme le premier, j’ai écouté le Bruit de l’Eau. J’ai vécu vingt-quatre heures dans le calme de la nature respectée.
J’ai médité au pied de notre couche d’une nuit, à fleur d’eau, les yeux dans les branchages dénudés.
Le ciel rosissait lentement,
une poule d’eau traversait l’étang effrénée,
les canards appelaient vivement,
deux troncs reflétaient leurs entrelacs,
un ragondin s’affairait sur le rivage,
mon homme respirait doucement,
le plaid était chaud et doux sur mes épaules,
un oiseau longtemps à l’affût a piqué et péché,
J’ai savouré ces instants suspendus nichés dans le Bruit de l’Eau.
Je suis revenue pour ne rien faire, laisser faire, être, reconnecter à l’Essentiel.
Ailleurs, je me sens pressée par l’injonction de faire, toujours mieux, toujours plus.
Ici, le minimalisme tend à faire moins et l’esthétique guide pour le faire en conscience.
Je repars avec un secret, je l’ai découvert en scrutant le Bruit de L’eau. Il était précieusement gardé, dans un recoin, abrité, petite pépite magique, cadeau de notre hôte. Ce secret, je vous l’offre à mon tour pour entrer dans l’année nouvelle : “Ce que tu es est ce que tu as de plus précieux à apporter au monde”

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